Depuis quelques mois, les visiteurs de notre église paroissiale peuvent admirer l'ensemble des mécanismes d'horlogerie de Brasparts.
La première de ces horloges, qui était à l'origine située dans la "chambre de l'horloge" date de 1728 et fut mise en place par Charles Guéguen, maître horloger de Pleyben.
Au premier plan, vous apercevez le train de rouages de sonnerie et les roues du temps à l'arrière avec échappement à chevilles qui a remplacé en mars 1780 l'échappement à verges et roue de rencontre.
Pour information, et très simplement,
Une horloge comprend:
un
pendule qui génère des événements périodiques (les battements),
une
mémoire qui totalise les périodes,
des
rouages entraînant les aiguilles,
un organe de liaison entre ces deux systèmes (
l’échappement),
une source d’énergie (
poids ou ressort).
La réparation de 1780 a été effectuée par le maitre horloger de Pleyben, Charles Favennec dont les archives départementales (27 G 15) conservent le reçu:
“Je soussigné Charles Favennec maître horloger demeurant au bourg paroissial de Pleyben reconnait avoir reçu présentement des délibérants composant le corps politique de l'église paroissiale de Braspars la somme de cent vingt livres, à laquelle nous étions verbalement convenus pour raccommodage de l'horloge de ladite église de Braspars, faire frapper la demi-heure, l'ayant convié de mettre ladite horloge en sa bonne place et état, promettant même de la garantir et entretenir à mes frais pendant cinq ans à compter de ce jour sans reprise vers ladite paroisse des termes des conditions d'entre nous. A Braspars le mars 1780.”
Cette première horloge a fonctionné jusqu'en 1911, date à laquelle François Joncour la démonta pour mettre en place un nouveau système.
Après l'avoir démonté, il put prendre une photo de notre "c'hloier" avec le mécanisme qu'il connaissait si bien...
(à suivre)