Cette chanson a été créée par un Braspartiate, Xavier Dantec, en collaboration (PRD pourra peut-être nous le confirmer) avec François Dantec, l'auteur du sympathique “Un marchand de vin du Finistère” (ouvrage que l'on peut emprunter, tout comme “La chanson du cidre” de Frédéric Le Guyader, à la bibliothèque associative de Brasparts).
Dans cet ouvrage, François Dantec cite cette chanson et indique: “Le soir venu, on braillait, pour troubler le sommeil des bourgeois, et sur l'air des Gars de la Marine...” “Jean Marie, le colonial, avait rimé ce couplet, et combien d'autres!”.
Voici le texte complet (?, là encore, je fais appel à PRD) de cette chanson :
1. Lorsque vient le printemps,
Que tout est verdoyant,
Brasparts sur sa colline
Est un pays charmant.(bis)
Dans ses riants vergers
Les fleurs de ses pommiers
Font un collier d'hermine
Au pied de son clocher. (bis)
Et chaque récoltant
Calcule joyeusement
Le nombre de tonneaux
Qu'il pourra vendre au bistrot.(R)
R. Voilà le roi de la chopine,
Le cidre de nos cantons,
Tant vénéré des Bretons.
Nulle part, du Chili jusqu'en Chine,
On ne fait rien de meilleur,
Y a pas d'erreur.
Pour dissiper l'humeur chagrine,
Qui vient parfois troubler nos coeurs,
Amis, buvons une chopine,
Du plus petit jusqu'au plus grands,
Hardi les gars, c'est pas méchant!
2. Quand on se dit bonjour,
Pas besoin de discours,
Viens boire une chopine,
C'est ce qu'on dit toujours.(bis)
En invitant ainsi,
Même votre ennemi,
Sa trogne s'illumine,
Il devient votre ami. (bis)
Et souvent les docteurs,
Connaissant sa valeur,
Aux intestins bouchés,
Recommandent la bolée. (R)
3. Avec une tête de veau,
Faut jamais boire de l'eau,
Mais une bonne bouteille
Qui mousse du goulôt. (bis)
Vous tous venez ici,
Profitez aujourd'hui
Du jus de la futaille
Qui compte tant d'amis. (bis)
Le maire, le secrétaire,
Le recteur, ses vicaires,
Et même le bedeau
Préfèrent le cidre à l'eau. (R)
4. Si le cidre mousseux
A beaucoup d'amoureux,
Pourquoi nos jeunes filles
En comptent-elles si peu? (bis)
Elles sont pourtant très bien;
Presque toutes néanmoins,
Demeurent vieilles filles:
Personne n'y comprend rien (bis)
Tous les pays voisins
Lopérec, Rosnoën,
Sont pour les gars de chez nous
Des manufactures d'époux (R)
Merci d'avance à tous ceux qui connaîtraient d'autres couplets et qui accepteraient de les mettre en ligne...