2022, année la plus chaude jamais mesurée en France, a impacté la commune : celle-ci a connu un épisode de sécheresse inédit privant d’eau potable une partie de ses habitants.
Au final 2022 s’est aussi classée au second rang des années les moins arrosées depuis le début des mesures, en 1959.
Une tension extrême s’est exercée sur l’eau à cause des températures exceptionnelles notamment par un besoin accru du bétail et de la lutte contre les incendies.
En réaction à cette crise, un plan d’actions a été élaboré au niveau communautaire avec accompagnement des services de l’État, du Département et de l’Agence de l’eau, en vue d’une sécurisation et une réduction des consommations. Il a été formalisé par un accord, accord de programmation de résilience, signé officiellement mardi 20 février 2024, à Berrien, en présence du préfet, du directeur de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et des autres communautés de communes du Finistère prenant part au programme.
Constatant les conséquences du réchauffement climatique sur le cycle de l'eau, accentuées par la dégradation importante des milieux naturels, il prend en compte que le territoire de monts d'Arrée comporte la plus grande réserve d'eau du Finistère, et que cette eau participe au développement économique et touristique d'autres territoires en aval.
Le programme se décline en quatre axes :
- structuration de la maîtrise d'ouvrage et financement du service public ;
- économies d'eau ;
- résilience des milieux aquatiques ;
- sécurisation de l'eau potable.
Le maire de Berrien, Hubert LE LANN, accueillant les signataires de l'accord.
Mairie de Brasparts