Dimanche 3 mai, à 11h, se déroulera le pardon de Saint Blaise en l'église du Cloître Pleyben. C'est dans le chœur que se trouve la très belle statue de saint Blaise, un chœur construit au XIXe dans le style Beaumanoir tandis que l'église fut construite dans la première moitié du XVIe .
Les actes légendaires, largement répandus en Europe occidentale pendant les croisades, firent de lui un médecin qui devint évêque de Sébaste en Arménie, où il fut martyrisé.
Après avoir reçu l'épiscopat, saint Blaise gagna une caverne, suite à la persécution de Dioclétien, et y mena une vie érémitique, les oiseaux lui apportant sa nourriture, et les bêtes s'attroupant autour de lui, ne le quittant que lorsqu'il leur avait imposé les mains pour les bénir ...
Par un de ses miracles, il sauva un garçon qui avait avalé une arête de poisson, que l'on ne pouvait plus retirer.
"Une femme conduisit à ses pieds son fils mourant, qui avait une arête de poisson en travers de la gorge, et implora sa guérison en pleurant. Saint Blaise lui imposa les mains, pria pour que l'enfant et tous ceux qui feraient une demande en son nom obtiennent le bénéfice de la santé, et il fut guéri sur le champ."
C'est l'origine du rite romain de la bénédiction de saint Blaise contre les infections de la gorge. Sa fête est célébrée avec grande solennité en Orient, comme en Occident.
Une autre pauvre femme vint le trouver. Elle n'avait qu'un seul pourceau, se l'était fait ravir de force par un loup ; c'est la raison pour laquelle elle alla prier saint Blaise de lui faire rendre son pourceau, et celui-ci dit en souriant : "Femme, ne sois pas triste ; ton pourceau te sera rendu." Le loup vint aussitôt, et rendit le pourceau à la veuve.
Les soldats du gouverneur vinrent le chercher et le firent entrer dans la cité de Cappadoce, et sur ordre de l'empereur, saint Blaise fut jeté en prison, et le lendemain le gouverneur ordonna qu'on le fasse comparaître. Il tenait à ce que l'évêque fut forcer à adorer les dieux ; devant son refus, il ordonna de le mettre en croix, fit déchirer ses chairs avec des peignes de fer, puis le jeta de nouveau en prison.
Le gouverneur décida quelques temps après de convoquer de nouveau saint Blaise et lui dit : "A présent, adores-tu nos dieux, ou non ?" Et Blaise répondit : "Impie, je ne crains pas tes menaces, fais comme tu veux : je te livre mon corps tout entier." Il ordonna qu'on le jette dans l'étang. Mais Blaise fit le signe de la croix sur la surface de l'eau, qui se figea immédiatement comme une terre aride, et il dit : "Si vos dieux sont de vrais dieux, faites la preuve de leur puissance, et avancez ici." Soixante-cinq hommes avancèrent sur l'étang et furent engloutis aussitôt ...
Blaise sortit de l'étang et le gouverneur le fit décapiter aussitôt ... rejoignant à son tout les femmes chrétiennes que le gouverneur avait fait exécuter ...
Son symbole est un peigne à laine métallique, avec lequel il aurait été martyrisé vers 316.
En Bretagne, saint Blaise est le patron des cardeurs, parce que les bourreaux l'auraient fait dépecer avec des peignes de fer.
Mais surtout, saint Blaise est honoré pour lutter contre les maux de gorge et quelques autres maladies et la légende rappelle qu'un voix venue du ciel dit que la prière sera exaucée ...
Dans le Finistère, son nom fut prononcé et écrit sous différentes façons : Blais, Blaes, Blez, Bléas, Blaize, Blaise .... Dans la généalogie de notre ensemble paroissial, nous trouvons comme plus anciens de nos communes : Marguerite Blais née à Lannédern en 1609, Thomas Blais né à Loqueffret en 1686, Catherine Blaize née à Brasparts en 1693 ...