Voici l’été,si
JUILLET est bien le mois d’un certain ‘ feu ‘ ……
C’EST SANS ARTIFICE QUE LA BEAUTE EST LA PLUS ETINCELANTE
(SAINT JEROME)et c’est sans bruit qu’explosent les fleurs de l’été !La
GRANDE CHELIDOINE (
louzaouenn an daoulagad) censée guérir les ophtalmies mais surtout efficace pour soigner les cors et verrues si on applique «
chaque matin pendant 7 jours et avant le lever du soleil » le suc jaune d’une feuille fraichement cueillie !
Le
CHRYSANTHEMES DES MOISSONS (
bozen) d’un jaune soutenu et velouté
La grande
MARGUERITE (
boked marc'harid ) une des plus belles fleurs de l’été, il n’est pas rare de voir des conductrices arrêter leur véhicule pour en cueillir au bord des routes !
Chantée par
GEORGES BRASSENS dans ses chansons
Les amoureux n’effeuillaient-ils pas autrefois la MARGUERITE ?
La
MAUVE MUSQUEE, au parfum de musc, affectionne les bords des routes, chemins, friches
Le
SUREAU NOIR (
skav )offre le contraste de la blancheur de ses ombelles sur son feuillage d’un vert soutenu, à l’automne on fera des confitures avec les baies bien mures (qui sont aussi appréciées des merles et des grives)
La BENOITE COMMUNE (
bokedoù gwenved ) ici un fruit immature, ses crochets, à l’instar de la
BARDANE lui permettent de s’accrocher aux poils des animaux pour favoriser la dissémination de ses graines
La
MOLENE NOIRE (
inam du ) on trouve cette haute plante à fleurs jaunes aux bords des chemins, friches
Ainsi que sa cousine : Le
BOUILLON BLANC (
inam gwenn )ou
MOLENE BLANCHE, appelé aussi :
CIERGE de NOTRE DAME qui peut dépasser 1.50 mètre de haut
Toute deux affectionnent les terrains secs
On trouvera la
CENTAUREE NOIRE (
pengaled du) au bord des chemins, en lisière des bois
La
PETITE CENTAUREE (
bestl an douar) de la famille des Gentianes, sur sols rocailleux à végétation basse
La discrète
PENSEE DES CHAMPS (
melion fronduz)
Le
MELAMPYRE des PRES (
kleier an ifern) comme son nom ne l’indique pas, se rencontre dans les bois de feuillus, ici au bois de
l’ ISLE à BRASPARTSL'
ÉPILOBE EN ÉPI ( ou
Laurier de Saint Antoine ) fréquente les clairières forestières
Et les fossés comme ici au bord de la route de
COMMANA Les
SEDUMS ou ORPINS (
greun roc'h ) sortes de ‘plantes grasses’ qui s’accrochent aux roches
L’ORPIN des ANGLAIS, de couleur rosée, sur les schistes à l’est de
ROC’H AR FEUNTEUNet
l’ORPIN BLANC sur les granits de
MARDOULLe TREFLE VIOLET (
melchon glaz ) autrefois utilisé pour l’alimentation du bétail pousse naturellement au bord des chemins
Les
VESCES (
piz logod ) de la famille des légumineuses, comme le trèfle, se hissent au sommet des autres plantes grâce à leurs feuilles terminées par des vrilles
la
VESCE CULTIVÉE:
la
VESCE CRACCA ou Vesce en épi:
La
LYSIMAQUE COMMUNE affectionne les rives des cours d' eau
La
LYSIMAQUE PONCTUÉE, non indigène, échappée des jardins
On la retrouve en bord des chemins et des routes (comme dans le virage de
RUGORNOU à BRASPARTS)Les
MILLEPERTUIS, on les trouve dans les lisières, talus, friches
Le
MILLEPERTUIS PERFORE (
kant toull) ou herbe à mille trous, une des herbes de la
ST JEAN , réputé pour étancher les saignements du nez
De la famille des HYPÉRICUM, comme les millepertuis ( mais vivace) et pouvant atteindre 1 mètre, l'
ANDROSEME OFFICINAL (
gwenterc’henn) , reconnaissable à ses fleurs jaunes, ses grandes feuilles et ses fruits de couleur noire à maturité
Elle affectionne les fossés et les lieux humides, c’est la
REINE DES PRES (
rouanez ar foeneg) elle dissipe un parfum suave, elle est était autrefois utilisée comme aromatisant pour les desserts
Elle contient de l’acide salicylique (aspirine) et toutes les parties sont utilisées en médecine traditionnelle, une véritable panacée !
On la trouve les pieds dans l' eau, en rive des étangs, c' est la
CAMPANILE à feuilles de lierre, des fleurs minuscules de 8 à 10 millimètres et des feuilles guère plus grandes
Dans les marais, les prairies humides et tourbeuses, le
CIRSE DES MARAIS, plante bisannuelle pouvant atteindre 2 mètres, extrêmement épineuse
un
HESPÉRIDE du Dactyle s' est posé sur une fleur de CIRSE DES MARAIS
Dans les eaux calmes des étangs, le
FLÛTEAU NAGEANT peut recouvrir une importante surface, il est nationalement protégé car devenant très rare:
Autrefois cultivée près des habitations, la
GRANDE CAMOMILE se retrouve au bord des chemins