Madame, Monsieur,
De nouvelles élections municipales vont avoir lieu à Brasparts du fait de démissions au sein du conseil.
Des Braspartiates se posent des questions, notamment concernant le calendrier extrêmement resserré. Ces questionnement sont légitimes, et, clairement exprimés, appellent des réponses.
Avant tout, il faut se rappeler que les séances de conseil sont publiques et que les correspondants de presse y sont présents.
Voici le déroulé des faits concernant l’acheminement vers de nouvelles élections :
• Lundi 26/07 : réception en mairie de la lettre de démission de Madame Guéguen, adjointe
• Lundi 02/08 : conseil municipal spécial où l’assemblée est informée de cette démission.
• Les 03/08, 05/08 et 09/08 : démissions de trois conseillères
• Mercredi 18/08 : conseil municipal spécial de remaniement ; l’assemblée est informée des trois démissions supplémentaires
• Lundi 20/09 : démission d’un cinquième conseiller
• Jeudi 07/10 : conseil municipal ; l’assemblée est informée de cette dernière démission
• Jeudi 28/10 : appel de la sous-préfète, informant qu’elle prend un arrêté pour la tenue de nouvelles élections
• Mardi 03/11 : communiqué mis sur le Forum de Brasparts informant de la teneur de l’arrêté.
• Courriels informant de la teneur de l’arrêté aux correspondants de presse locaux.
• Vendredi 05/11 : appel par Anne Rolland de Christian Gouerou, directeur départemental de Ouest France, car rien n’est apparu dans la presse : il s'avère que le correspondant est en congé. Rappel par la journaliste Carole Tymen qui, à la suite de l’échange, met un article en ligne.
• Samedi 06/11 : visite de la correspondante de presse du Télégramme. Elle revient aussi de congé à l’étranger. Dépêchée en urgence par le Télégramme, car l’information est parue la veille dans le Ouest-France.
Le calendrier imposé est déterminé par les textes légaux et est mis en œuvre par les services des élections de la préfecture.
Nous ne pouvons que regretter cette surcharge de travail que représente l’organisation d’élections, dans un délai si court, à une période déjà lourde pour le personnel administratif.
Nous ne parlerons pas des conséquences pour les élus.
Nous ne développerons pas non plus l’impact sur la conduite des projets communaux.
L’article du Télégramme parlait de confiance. Il s’agissait de nécessaire confiance mutuelle.
Les raisons de l’engagement sont multiples et propres à chacun.e
Le temps communal est un temps long.
Être conseiller n’est pas simple ; c'est un rôle qui peut être ingrat.
Alors, face à cet engagement : le respect.
A. Rolland